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Michel LAOT est né à Kairouan, en Tunisie, en novembre 1954. Il entame ses études de kinésithérapie en 1972 et obtient le Diplôme d’État en 1975. Durant ses vacances scolaires il se consacre à l’encadrement d’adolescents difficiles et lors de l’année universitaire, parallèlement à ses études, assure des gardes de nuit d’enfants handicapés moteurs. La prise de conscience de l’importance de ces situations de handicap lui fait naturellement choisir ensuite un mode d’exercice professionnel centré sur la réadaptation des patients aux déficits les plus lourds et aux incapacités majeures, en France d’abord, puis au Sénégal où il contribue, pendant sept années, à la rééducation et à l’appareillage d’enfants porteurs de séquelles de la poliomyélite, complémentairement à la création de l’école de kinésithérapie de Dakar.
De retour en France il prend des fonctions d’enseignant et de directeur à temps plein dans plusieurs établissements de formation, tout en continuant à animer bénévolement des missions humanitaires dont la dernière, au Kosovo, en 2005.
Auteur d’une quinzaine d’articles professionnels et membre du comité de lecture de deux revues françaises de kinésithérapie, son témoignage sur les situations de handicap « Les yeux merveilleux de Julie » est son premier ouvrage destiné au grand public et dont l’objectif,
à travers un récit romancé, est de participer à modifier le regard que chacun peut porter sur les personnes en situation de handicap. Il rencontre Catherine en 1974, qui deviendra sa femme et partagera dès lors avec leurs quatre filles une vie familiale et professionnelle un peu nomade, tout en se consacrant à son autre passion : l’écriture.
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 Les yeux merveilleux de Julie |
 Quand s'écrivaient les lettres d'amour |
Le pouvoir des livres |
Ghjulia |
III- LE POUVOIR DES LIVRES
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Elvire, Lydie, Hélène et Albane sont quatre femmes merveilleuses dont les vies ont croisé celle d’un livre à un moment singulier de leur existence ; et l’émotion que sa lecture suscita fut si grande, qu’elles se sentirent irrémédiablement attirées par celui qui en avait écrit les mots. Elvire, une actrice, fut emportée dans une petite maison de l’arrière-pays niçois où le hasard d’une soirée de théâtre n’aurait jamais dû la mener.
Lydie avait besoin d’un ouvrage épistolaire pour une recherche bibliographique universitaire et se le fit offrir avant de s’abandonner. Sur un marché artisanal Hélène vendait du miel à côté d’un écrivain qui dédicaçait ses livres et sombra dans l’instant. C’est dans son hélicoptère, au retour d’une évacuation d’urgence, qu’Albane découvrit une liasse de feuillets constituant un manuscrit original, qu’elle ouvrit et qu’elle lut : succombant, à son tour, à l’extraordinaire pouvoir de ce livre magique. |

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Sudarènes Éditions transmettra.
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